"De l'impasse ouvrière à la cité-jardin"

Montrer l'évolution du logement des travailleursdans la ville de Bruxelles : C'est le thème d'un parcours proposé par le centre d'étude La Fonderie. Il est ainsi possible de découvrir différents types d'habitats populaires construits durant les 19ième et 20ième siècles. La construction des logements répond au développement de la société industrielle et urbaine : la population ouvrière augmente rapidement et la question du logement est cruciale. Les initiatives sont à la fois publiques et privées.

Les impasses : Voici quelques traces des impasses de Molenbeek. Il y en avait 36 au début du siècle dans le seul quartier de La Fonderie. Proche des usines, elles regroupent un grand nombre de très petits appartements et parfois des garnis. Parfois les façades sont belles et la répartition des logis se fait autour d'une cour intérieure insalubre. Elles sont le résultat de la spéculation foncière: dès le début de l'industrialisation, on utilise les arrière-cours pour loger les ouvriers.

 

 

 

 

 

L'impasse Rogereau

128 personnes vivaient dans cette impasse. Elle est aujourd'hui en travaux, nombre d'impasses sont en effet détruites pour faire place à des constructions neuves.

L'ancienne Imprimerie Industrielle et Financière : aujourd'hui entièrement transformée en logements de standing dits lofts.

La cité Léopold II

Construite en 1875, rue de la Senne. L'immeuble imposant est à l'angle de la rue. Les appartements en façade étaient réservés aux employés et à ceux qui pouvaient garantir un salaire plus important et régulier.

La cour est aujourd'hui aménagée en jardin, les appartements donnants sur cette cour à l'arrière étaient prévus pour les ouvriers : Ils sont nettement plus petits. Ils sont devenus des logements d'étudiants.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Familistère Godin

Jean-Baptiste Godin construit son usine bruxelloise en 1854. Après avoir mené son expérience sociale à Guise, il construit également un Familistère à Bruxelles en 1887. L'usine est fermée en 1972. La Façade donnant sur le canal de Willebroeck, l'arrière du familistère dans la cour de l'usine et le côté gauche du bâtiment.

 

Le Familistère est aujourd'hui transformé en bureaux (en regroupant plusieurs logements ouvriers)

 

Dans les quartiers populaires, quelques rares maisons sont décorées avec des motifs Art-Nouveau.

 

 



Rue de Rotterdam, immeuble de logements sociaux construit en 1922, par l'architecte Joseph Diongre.


Rue Laekenveld

Ensemble immobilier, logements sociaux de 1922. (2 fois 32 logements)

 
Maison d'angle de la cité Diongre de Molenbeek
La cité Diongre, construite en 1922, pour la Société Molenbeekoise d'habitations à loyers modérés.


Architecte Van Meulecom

Construite en 1932. Vaste ensemble d'immeubles, logements sociaux.

 

Les 3 portes, système permettant d'éviter les contacts entre les ouvriers. De plus les portes d'entrées sont toutes visibles des maisons d'angles, ce qui permet de surveiller.

 

 

(la cité Van Meulecom est à l'intérieur de l'ilôt) L'entrée de la cité et l'arrière du bâtiment. Dans la cour, un pavillon initialement prévu pour les personnes âgées.

 
 

La rue Eugène Degorge

A gauche, une des premières rues de logements ouvriers de Molenbeek, construite en 1903.

 

Les constructions plus récentes : Au premier plan, maisons plus importantes construites en 1950 pour les responsables de service de la Société d'habitations à loyers modérés. Au second plan les grands ensembles, les grandes barres des années 1960 construites surtout pour les fonctionnaires de la commune.
 

Le cour Saint Lazare

Par l'architecte Diongre en 1927 pour reloger des populations expropriées. Il reprend le principe des impasses mais en apportant la construction en dure et en superposant les logements : l'interêt de cette construction c'est la convivialité. La cour intérieure est un jardin.

 

 


Rue Saint Martin, Molenbeek.

Une tour en acier, de la fin des années 1960. Il était prévu d'en construire 12 sur ce site, finalement les logements anciens (même rue coté gauche) ont été sauvés grâce à l'action de l'association d'habitants "La Rue" et réhabilités.

 

 

 
Il y a encore de nombreux immeubles d'habitation à l'abandon dans Bruxelles.
"La Fonderie", Centre d'histoire économique et sociale de la région bruxelloise.
Les impasses de Bruxelles, site réalisé par des étudiants en première licence en Histoire à l'ULB (Université Libre de Bruxelles)
Le Familistère de Guise

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