Journé Lefévre - Sainte Savine

En 1908, l'entreprise Journé-Lefèvre s'installe rue Benoît Malon, dans des bâtiments qui ont été construits, pour les plus anciens, dès 1874 . C'est une usine de bonneterie. Elle est organisée autour d'une cour fermée par trois bâtiments. En fait dès le milieu du 20ième siècle la totalité du terrain est occupé par des bâtiments. Le site est abandonné dans les années 1980. Aujourd'hui le site fait l'objet d'un programme immobilier. Pour cette réhabilitation les maîtres d’œuvres  ont choisi de "dégraisser" les bâtiments : c'est à dire de retirer les ateliers les plus récents pour revenir au bâti ancien. En février 2003, les bulldozers sont déjà passés ce qui permet de découvrir les façades anciennes. Il existe ici une volonté de garder les bâtiments les plus monumentaux et les plus représentatifs.

Vue de l'usine, rue Benoît Malon, les trois bâtiments qui ceinturent la cour "retrouvée" sont de factures différentes. On remarque la trace en blanc des ateliers détruits. Sur la gauche, un bâtiment néoclassique, au fond et à droite une architecture plus simple. Sur la troisième vue, à droite, la maison patronale fait angle avec la rue : à usage de bureaux depuis le début du 20ième siècle.

En contrebas, il reste la cheminée, isolée dans un espace qui sera bientôt un parking.

Entre les bâtiments une rambarde, ferronnerie d'art.

Sur la façade du bâtiment de gauche, une magnifique fenêtre classique.

L'atelier du fond de la cour est le plus ancien. Il se développe sur deux étages, le rez-de-chaussée et un étage semi enterré.
Dans cet atelier, la charpente est entièrement en bois. Ici l'étage semi enterré. On retrouve entre les pièces les mêmes arcs que sur la façade du bâtiment.
L'atelier en rez-de-chaussée : charpente entièrement en bois.

Cet atelier va être divisé en six lofts.

Au milieu du grand atelier, l'emplacement de l'horloge.

La façade de ce bâtiment a été considérablement modifiée au moment de la construction du nouvel atelier dans la cour actuelle. 

On retrouve ici en dessous de la peinture blanche, la trace de la forme ancienne de la façade, un triangle avec un oeil de bœuf par travée . Un mur de brique occupe encore l'espace entre les travées anciennes, il sera enlevé et le bâtiment retrouvera bientôt sa façade ancienne, à l'image de la dernière travée. L'évolution du site industrielle sera ainsi gommée par la dernière occupation.
Panneau marquant la transformation de l'espace industriel en friche en espace d'habitation.

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