16 décembre 2005 : présentation du projet

10 février 2006 : le cadastre et l'itinéraire

7 avril 2006 : découverte sur le terrain

12 mai 2006 : concrétiser le chemin

23 juin 2006 : inauguration

4 pages réalisés avec les élèves quand ils ont travaillé sur les traces de la terre cuite, il est distribué aux randonneurs qui suivent le parcours

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16 décembre 2005 : présentation du projet

Monsieur AUBRY est venu dans notre classe. Il nous a présenté le projet : Un chemin, une école. Nous allons baliser un chemin de randonnée pédestre sur le thème de la terre cuite.

Ensuite, nous avons fait le plan de la classe. Cela n’a pas toujours été facile, car il fallait s’imaginer que nous étions au-dessus.

Monsieur AUBRY nous a parlé des points cardinaux. Nous avons cherché où se trouvaient les villages voisins : Heiltz-le-Maurupt est au nord, Etrepy à l’ouest, Maurupt-le-Montois au sud et Sermaize-les-Bains à l’est.

Nous avons essayé de trouver quelles sortes de cartes existent (routières, militaires, marines, de randonnées…). Nous avons observé la carte au 1/25 000 ème. Ce n’est pas très pratique car, pour voir la totalité du territoire de Pargny, il faut rassembler quatre cartes. Monsieur AUBRY nous a expliqué ce que signifie l’échelle 1/25 000 ème : 1 cm sur la carte représente 250 m sur le terrain. Nous avons mesuré des distances dans Pargny, mais aussi avec d’autres villages et nous avons calculé combien cela représente dans la réalité. Avec des boussoles, nous avons essayé d’orienter la carte en faisant coïncider le nord indiqué sur la carte avec le nord magnétique. Il ne faut surtout pas mettre la boussole près d’un objet métallique.

Nous avons trouvé des endroits caractéristiques de Pargny : les usines, l’église, notre école, la chapelle, les cimetières civil et militaire…

Nous avons recherché la signification de la légende. Sur la carte, le bleu représente l’eau, le vert : les forêts, l’orange : les routes. Les pointillés noirs marquent la limite d’une commune.

Nous avons trouvé également des lieudits. Ce sont des anciens noms donnés à certains endroits de Pargny.

Nous ne savions pas à partir de quel endroit étaient calculées toutes les distances en France. Monsieur AUBRY nous a expliqué que, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, se trouve une rose des vents. C’est le point zéro.

 

10 février 2006 : le cadastre et l'itinéraire

Monsieur Aubry nous a posé des questions afin que nous fassions un résumé de ce que nous avions appris au cours de la séance précédente.

Ensuite, nous sommes allés au cadastre. Nous avons eu la chance de voir le cadastre napoléonien. A l’époque, il était entièrement fait à la main, mais il était très précis. Les rivières étaient en bleu, les zones habitées en rose et les limites des différents lieudits étaient en couleur. Certains portaient des noms bizarres. Sur chaque feuille, on voyait la rose des vents ou une flèche pour indiquer le nord. Cela permettait d’orienter le cadastre. L’échelle était de 1/2500 ème. Il y avait de nombreuses petites parcelles de terre. Nous avons constaté que le village était vraiment petit. Les maisons commençaient avant la rue de l’école maternelle et allaient jusqu’en bas du pont.

Cadastre napoléonien

 

Ensuite, sur le cadastre actuel, nous avons essayé de trouver notre maison et de suivre l’itinéraire que nous empruntions pour venir à l’école.

Puis, nous avons recherché les éléments remarquables que nous avions choisi pour notre itinéraire de randonnée.

En fonction des éléments que nous avons retenus, Monsieur Aubry nous a proposé un parcours d’environ quatre kilomètres à baliser.

 

7 avril 2006 : découverte sur le terrain

C’était le grand jour ! Nous sommes sortis sur le terrain pour découvrir le circuit que nous avions prévu et pour noter tout ce qui était nécessaire à la réalisation d’un dépliant pour les randonneurs. Au début, nous avions quelques difficultés à nous orienter, mais ensuite, la boussole nous a bien aidés. Nous sommes partis de la place de la mairie et nous avons tourné dans la rue de la poste.

Ensuite, nous avons traversé la voie ferrée pour longer le parc à tuiles d’Imérys. Nous avons vu de jolis épis de faîtage. Nous sommes passés devant l’ancienne maison patronale qui appartenait à la famille Huguenot et nous sommes arrivés devant les anciens bureaux de la tuilerie Simonnet qui était située juste en face.

Epis de faîtage
Anciens bureaux Simonnet

Puis, nous avons poursuivi notre chemin en longeant la voie ferrée et nous sommes passés devant la villa Simonnet. Elle a un bel escalier avec des balustres en terre cuite.

Nous avons continué le trajet et nous avons marché le long du cimetière militaire avant de traverser la route de Sermaize. Il faut faire attention car il y a beaucoup de circulation. Nous avons emprunté le chemin piétonnier et nous nous sommes arrêtés au square planté de bambous.

Nous avons continué sur le parking et nous avons suivi l’avenue du Bois du Roi. Nous avons tourné à droite dans l’allée des tilleuls qui est bordée de chaque côté par les maisons des anciennes cités ouvrières. Au bout de la rue se trouve la maison où habitaient les contremaîtres.

Nous sommes passés devant le petit sable et nous avons longé l’ancienne tuilerie Gilardoni. Nous sommes allés jusqu’au château, mais maintenant, tout est fermé et nous ne pouvons plus nous en approcher. Madame Monot nous a vus et nous a permis d’y accéder en passant dans son parc. Nous avons pu admirer deux séquoïas. L’écorce était curieuse. Nos doigts pouvaient s’enfoncer car c’était mou.

Nous avons pu nous approcher du château Gilardoni. Beaucoup d’entre nous ne savaient pas qu’il existait. Il devait être très beau ! On peut encore voir de nombreux décors sur sa façade. Certaines fenêtres sont des vitraux.

Nous sommes ensuite revenus sur nos pas jusqu’à l’endroit où les wagons chargés de tuiles passaient pour rejoindre l’embranchement de la voie ferrée. Nous sommes passés le long de la chapelle qui abrite le musée de la tuile, mais nous n’avons pas pu y entrer car il était fermé. Nous sommes revenus vers le centre commercial et nous avons longé la voie ferrée jusqu’à la passerelle que nous avons traversée. Lorsque nous avons rejoint la rue Arthur Hannequin, nous avons admiré la Villa des Roses qui est décorée avec tous les accessoires qui étaient fabriqués par les ouvriers de Gilardoni.

Ensuite, nous sommes repartis à l’école.

 

12 mai 2006 : concrétiser le chemin

Monsieur Aubry nous a donné un dépliant concernant le balisage. Il nous a expliqué le code à utiliser.

Nous avons balisé un chemin PR, ce qui signifie « Promenade et Randonnée ». Il existe plusieurs symboles :

 

Le parcours mesure environ quatre kilomètres.

Il existe d’autres chemins de randonnée :

Les accessoires pour le balisage sont :

Tous ces ustensiles sont rangés dans une boîte en bois.

On utilise des autocollants sur les métaux et de la peinture sur le béton et sur le bois. Sur les arbres, il faut tamponner pour que la peinture accroche bien à l’écorce.

Chacun à notre tour, nous avons porté le matériel et posé les balises.

 

23 juin 2006 : inauguration

Le vendredi 23 juin, à l’occasion de l’inauguration du chemin de randonnée que nous avons balisé, nous avons accueilli les élèves de Bignicourt, des randonneurs et des parents.

Valentin a lu le mot d’accueil, Monsieur Aubry a parlé de notre projet et la maîtresse a évoqué la vie des tuiliers.

Les élèves de CE2-CM1 sont venus avec nous. Au cours du parcours, nous avons pu admirer de beaux éléments de toitures : faîtières, tuiles de rives, lanternes, épis de faîtage…

Nous avons visité le musée de la tuile. Nous avons admiré un très grand épis de faîtage en céramique. Nous avons vu des tuiles décorées avec un poisson, une montgolfière, des voitures. Certaines étaient en couleur.

Nous sommes revenus à l’école où nous avons eu un goûter avec de délicieux gâteaux préparés par les mamans et nous avons partagé le verre de l’amitié.