Les publications de l'APIC

 

En février 2019 : Le patrimoine industriel dans tous ses états

 

Le patrimoine industriel dans tous ses états

sous la direction de Gracia Dorel-Ferré

L’ouvrage que nous vous présentons ici rassemble les communications des journées qui ont célébré les 20 ans de l’APIC, en juin 2017. En effet, l’APIC ou Association pour le patrimoine industriel de Champagne-Ardenne, a été créée en automne 1997, juste après la publication par Louis Bergeron et moi-même : Le patrimoine industriel, un nouveau territoire, Éditions Liris, 1996.

Depuis, l’APIC a organisé une quinzaine de rencontres qui ont rassemblé d’éminentes personnalités du monde scientifique et associatif de France, d’Europe et du monde, devant plusieurs centaines d’auditeurs. En 2005, une soixantaine de spécialistes et membres de structures culturelles de la Région Champagne-Ardenne collaboraient à l’édition de l’Atlas du patrimoine industriel de Champagne-Ardenne, les racines de la modernité, dédié à Louis Bergeron. Cet atlas est toujours notre référence et notre base de travail. Avec la DRAC Champagne-Ardenne nous avons célébré en 2009 la fin de l’inventaire du patrimoine industriel dans cette région par un colloque : Le patrimoine industriel de Champagne-Ardenne, diversité et destinées, publié dans les Cahiers de l’APIC. Plus récemment, l’APIC a participé aux célébrations du Centenaire de la Première guerre mondiale par un colloque publié en 2014 portant sur Guerre et Paix en Champagne- Ardenne et ailleurs (1914-2014). Quels patrimoines ?
À la suite de notre enseignement à l’Université de Savoie-Mont Blanc, plusieurs titres de la collection Patrimoines du LLSETI, une collection créée à la demande de Denis Varaschin, président de l’Université, ont été publiés en collaboration avec l’APIC : La métallurgie ouralienne, par Elena Alekseeva et Venyamin Alekseev, en 2010 ; Les silos, un patrimoine à inventer, actes du colloque de Nogent-sur-Seine, en 2012 ; Villages ouvriers et villes-usines de par le monde, en 2016 sous ma direction. Au niveau régional, l’APIC a pu faire un bilan de ses travaux avec les Mémoires de l’Industrie, une exposition itinérante assortie d’une publication du même titre, aux Éditions LieuxDits en 2016.
Notre association est adhérente du CILAC, association pour le patrimoine industriel en France et de TICCIH, association internationale, expert auprès de l’UNESCO pour les inscriptions de sites industriels sur la liste du patrimoine mondial.
Pendant toutes ces années, l’ombre portée de Louis Bergeron planait sur nous : ce grand intellectuel, professeur à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris, mon directeur de thèse, qui m’avait confié pendant quelques temps le secrétariat de la revue l’Archéologie industrielle en France, avait inspiré et impulsé notre travail. À côté de la recherche universitaire, il avait favorisé la formation d’un réseau d’associations en qui il voyait le véritable vivier de la connaissance dans le domaine du patrimoine industriel. Devenu président de TICCIH, il n’avait cessé de susciter les mêmes intérêts en Amérique latine et en Russie ouralienne. Sa revue, Patrimoines de l’Industrie, traduisait sa recherche fervente vers une conception élargie du patrimoine industriel, qui ne peut se comprendre dans sa diversité et ses caractères communs, qu’à l’échelle planétaire. Nous avons exploré la voie qu’il nous avait tracée, tout simplement.
Le colloque a donc rassemblé les praticiens du patrimoine industriel de la Région Grand Est et de la France. Quelques-uns des chercheurs les plus reconnus sur le plan international sont venus apporter leur concours. Nous leur redisons toute notre gratitude pour le chemin parcouru ensemble.

Cette célébration réussie est aussi l’œuvre de la ville de Charleville-Mézières qui nous a accueillis dans le beau musée de l’Ardenne dirigé par Carole Marquet-Morelle. Terres Ardennaises, qui depuis plus de 35 ans oeuvre pour la connaissance, l’histoire et le patrimoine de cette belle région, et avec qui nous lie une longue amitié, a été un autre artisan de la réussite de la manifestation.

Collection Patrimoines n° 7 / Laboratoire Langages, Littératures, Sociétés, Études transfrontalières et internationales / Université de Savoie-Mont Blanc

février 2019

 

En septembre 2016 : Les mémoires de l'industrie en Champagne-Ardenne

 

Les mémoires de l'industrie en Champagne-Ardenne

sous la direction de Gracia Dorel-Ferré

Cet ouvrage rappelle les grandes heures de la Champagne-Ardenne industrieuse et industrielle, qui utilise avec économie et savoir-faire les ressources à sa portée : l’eau, la terre, le minerai de fer, les produits de son agriculture.

Sans prétendre à l’exhaustivité, des épisodes connus ou moins connus, parfois totalement ignorés, sont rappelés ici : l’extraordinaire versatilité du moteur hydraulique, présent partout, la créativité des potiers, qui s’exercent aussi à la fabrication en série de sculptures religieuses ; les débuts de l’activité textile ou de la métallurgie, à partir de petites unités familiales, les boutiques. Oubliée aussi, l’arrivée des industriels rescapés de l’Alsace-Lorraine ou venus de plus loin, qui tous participent au développement régional : les Anglais dans le textile, les bouchonniers catalans. L’innovation commerciale, depuis les foires médiévales jusqu’aux magasins à succursales multiples, est aussi une aventure digne d’être rappelée.

Ce livre va bien au-delà d’un simple recensement du patrimoine bâti : basé sur une étude approfondie de documents et photographies d’archives, il restitue toute la richesse de notre passé et nous permet de faire revivre ce qu’a été la diversité des activités industrielles de la Champagne-Ardenne, il n’y a pas si longtemps.

Editions LieuxDits - Sept 2016

 

 

En mai 2016 : Villages ouvriers et villes-usines à travers le monde

 

Villages ouvriers et villes-usines à travers le monde

Édition Gracia Dorel-Ferré

L'habitat ouvrier, issu des siècles de l’industrie fait partie de notre paysage. Nous sommes si habitués à le voir que nous sous-estimons, le plus souvent, sa nature et son importance. Parfois, il s’imbrique dans le tissu urbain, d’autres fois, c’est au contraire l’uniformité d’une seule et même architecture, occupée par une couche sociale homogène qui détermine la physionomie des lieux. Comme objet d’histoire, il apparaît avec l’industrialisation au point de se confondre avec elle. Comme création particulière des siècles de l’industrie, l’habitat ouvrier se complexifie avec le temps. À partir du milieu du XXe siècle, l’habitat ouvrier se confond avec l’habitat social. Compris comme un legs de la société passée, il fait partie de notre environnement et peut être récupéré: c’est là que se place la question de la rénovation du patrimoine industriel et de sa signification.

Caractérisé par des conditions sommaires, quand il existe, l’habitat ouvrier est l’objet des préoccupations des industriels, des hygiénistes et des hommes d’État, pendant tout le XIXe siècle, au point de fournir le thème principal de l’exposition universelle de Paris en 1867. On peut penser que l’habitat social du XXe siècle est directement inspiré de toute cette recherche qui aboutit au concept de cité-jardin et qui inspire largement la construction des habitations bon marché (les HBM) en France.

L'habitat ouvrier se complexifie avec le temps. À partir du milieu du XXe siècle, l’habitat ouvrier se confond avec l’habitat social. Compris comme un legs de la société passée, il fait partie de notre environnement et peut être récupéré: c’est là que se place la question de la rénovation du patrimoine industriel et de sa signification. 

L'ouvrage, qui reprend l'essentiel des communi­cations d'un colloque exceptionnel qui s'est tenu à Nogent sur Seine (Aube) en octobre 2011, aborde la création des silos, leur diffusion et leur typologie à travers le monde. Il s'interroge sur leur devenir.

Collection Patrimoines - Laboratoire Langages, Littératures, Sociétés
Université de Savoie
N° 6

 

En janvier 2015 : Guerre et Paix en Champagne-Ardenne et ailleurs (1914-2014) - Quels patrimoines ?

 

Guerre et Paix en Champagne-Ardenne et ailleurs (1914-2014) - Quels patrimoines ?

Sous la direction de Gracia Dorel-Ferré

Pendant longtemps, on s'est contenté de parler de la guerre de 14-18 comme d'une horrible parenthèse. Aux témoins, auxquels on n'avait porté qu'une attention fragmentaire, ont succédé les analystes. Et, depuis quelques années, les constructeurs de mémoire. Parmi les questions qu'ils se posent, plusieurs ont une dimension pédagogique, non seulement parce qu'elles rejoignent des préoccupations professionnelles, mais aussi parce qu'elles aident à voir les choses autrement. La guerre a changé les habitudes, les rapports humains, tout a été bouleversé, jusqu'aux façons de s'habiller, d'habiter, de travailler. Les cadres de la production, les produits eux-mêmes ont changé. L'avion et la voiture, qui étaient des objets pour les sportifs et les aventureux, sont devenus des armes et des moyens de communication auxquels on n'aurait sûrement pas pensé avant, du moins à ce point-là. C'est pourquoi nous avons choisi de mettre l'accent sur le patrimoine économique et social, c'est-à-dire ce qui, de notre héritage, est utile et profitable pour les générations actuelles et futures...

Actes du 10e colloque de l'APIC, organisé à Reims en mai 2014, à l'occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale.


Cahier de I'APIC N°10
ISBN : 978-2-86633-535-9/
Reference: 51000B76
Prix : 23 €

CRDP de Champagne-Ardenne, 2015

 

En mai 2014 : Les silos, un patrimoine à inventer

 

Les silos, un patrimoine à inventer

Édition Gracia Dorel-Ferré

Les silos sont un patrimoine étrange: marquant le paysage dans lequel ils s'inscrivent comme autant de doigts levés vers le ciel, que ce soit dans nos vastes campagnes ouvertes ou sur les berges des ports, ils sont chargés d'une his­toire récente mais visuellement forte, que tra­duisent les choix architecturaux et les étapes de construction. Pourtant, ils témoignent d'une histoire récente et d'une trajectoire courte, ils n'ont pas encore mobilisé comme on pourrait s'y attendre les historiens, les géographes, les éco­nomistes. Par contre, la société civile a bien été obligée de s'impliquer dans leur conservation ou leur démolition, et les débats ainsi générés ont petit à petit fait comprendre qu'on avait là un patrimoine certes encombrant, mais qu'on ne pouvait pas ignorer. Surtout, et ce n'est pas le moindre charme de la rencontre dont voici les actes, les artistes et plasticiens se sont laissés prendre par ces formes à la fois placides et impo­santes, qu'ils ont cherché à apprivoiser.

L'ouvrage, qui reprend l'essentiel des communi­cations d'un colloque exceptionnel qui s'est tenu à Nogent sur Seine (Aube) en octobre 2011, aborde la création des silos, leur diffusion et leur typologie à travers le monde. Il s'interroge sur leur devenir.


Collection Patrimoines - Laboratoire Langages, Littératures, Sociétés
Université de Savoie
N°4

 

En Juillet 2013 : Patrimoine textiles de par le monde

 

Patrimoines textiles de par le monde

en Champagne-Ardenne et ailleurs

Sous la direction de Gracia Dorel-Ferré


Il n’est pas suffisant de bien connaitre les sites de patrimoine industriel, il faut aussi être attentif à leur devenir. Voilà ce à quoi s’attache Patrimoines textiles de par le monde, qui comprend la presque totalité des communications présentées aux troisièmes rencontres de la section textile de TICCIH, à Sedan et à Mouzon, les 31 mai, 1 et 2 juin 2007. Du Japon au Mexique, en passant par l’Europe, l’ouvrage se divise en trois grandes parties. On parcourt d’abord l’ensemble du patrimoine textile mondial « à vol d’oiseau ». Puis, « grands sites du patrimoine textile dans le monde » emmène le lecteur des premières filatures de coton du Danemark à la magnifique manufacture de soie de Tomioka au Japon, ou encore à la Constancia Mexicana de Puebla. La troisième partie, « Grands sites du patrimoine français » évoque des sujets aussi divers que les débuts de l’industrie cotonnière dans le Nord de la France, la saga industrielle de la famille Sommer à Mouzon ou la sauvegarde du patrimoine de l’habillement dans la région lyonnaise.

Cahier de I'APIC N°9
ISBN : 978-2-86633-522-9
Reference: 51000B73
Prix : 23 €

SCEREN/CRDP de Champagne-Ardenne, 2012

 

En avril 2012 : Le patrimoine industriel de Champagne-Ardenne

 

Le patrimoines industriel de Champagne-ardenne
Diversité et destinées. L'inventaire en perspective

Sous la direction de Gracia Dorel-Ferré et Xavier de Massary

Contrairement à des régions voisines plus homogènes caractérisées par la présence de la très grande entreprise, le patrimoine industriel de la Champagne-Ardenne est d'une riche diversité, avec des pôles de concentration mais aussi beaucoup de dispersion sur tout son territoire, et, en ville, un mélange étonnant de petites unités et de grandes usines. De 1984 à 2009, il a été entièrement répertorié par L’inventaire régional de Champagne-Ardenne, aide précieuse pour I'APIC, qui œuvre depuis 1997à mieux faire connaitre ce patrimoine spécifique.
De la friche Miko de Saint-Dizier à la métallurgie ardennaise, en passant par la faïencerie des Islettes et le parc de Champagne de Reims, cet ouvrage recense les différents patrimoines industriels de Champagne-Ardenne.
II dresse un état des lieux de leur accessibilité et de leur mise en valeur et revient sur les domaines qu'il reste encore à explorer : les réseaux ferro­viaires, le patrimoine électrique, le transport fluvial...
En contrepoint de ce patrimoine régional, il s'ouvre également à d'autres situations, que ce soit la métallurgie ouralienne ou le paysage industriel de la Basse-Seine.
Abondamment illustré, Le patrimoine industriel de Champagne-Ardenne rend compte de l'étendue et de la richesse de ce legs de notre histoire, encore trop peu connu et trop peu valorise.

Cahier de I'APIC N°8
ISBN : 978-2-86633-510-6
Reference: 51000B69
Prix : 23 €

SCEREN/CRDP de Champagne-Ardenne, 2012

 

En juillet 2011: L'Oural métallurgique, histoire et patrimoine

L'Oural métallurgique, histoire et patrimoine

Auteurs Veniamin Alekseev et Elena Alekseeva
Traduit par Lydia Groznykh, Svetlana Tchistiakova
Édité par Gracia Dorel-Ferré

L'Oural est célèbre pour sa métallurgie, dont l'histoire compte plusieurs siècles. Au troisième millénaire av JC. la région possédait une importante métallurgie de bronze et de cuivre ; au deuxième millénaire, elle était un des principaux centres de la production métallurgique de l'Eurasie du Nord. Hérodote, connaissait l'existence d'énormes richesses naturelles cachées dans les monts Riphées (Oural)… Quand les Russes arrivent en Oural, à partir du XVIe siècle, ils y trouvent nombre de vieilles mines abandonnées, des traces d'activité métallurgique et de traitement des métaux. Leur arrivée donna le coup d'envoi à la production métallurgique. C’est cependant au cours du premier quart du XVIIIe siècle, par la volonté de Pierre I, que la construction d’un groupe d’usines de production de fonte, fer, cuivre à l'aide de roues hydrauliques, fait de l’Oural une vaste région industrielle, qui pouvait rivaliser avec les plus avancées de l’Europe occidentale.
Peu connue en Europe occidentale, cette histoire, servie par une illustration inédite, est l’œuvre de deux historiens de talent : Venyamin Alekseyev et Elena Alekseyeva.

Éditions de l'université de Savoie
ISBN 978-2-915797-92-3

Prix 30€

 

En janvier 2011: Patrimoine de l'industrie agroalimentaire - Paysages, usages, images

Patrimoines de l'industrie agroalimentaire
Paysages, usages, images
On a longtemps nié la dimension industrielle du patrimoine de l'agriculture. C'était oublier les grandes transformations du XIXeet du XXesiècle qui ont fait de l'agriculture un produit industriel comme un autre. Ce patrimoine, présent sur toute la planète, est pourtant le moins connu et le plus fragile. Patrimoines de l'industrie agroalimentaire en esquisse le portrait.
Sur le thème du grain, du sucre et du vin, l'ouvrage donne la parole à des spécialistes de Champagne-Ardenne et d'ailleurs -d'Europe: Norvège, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne, Russie; d'Amérique: Mexique, Costa Rica, Brésil, Uruguay et d'Afrique. Ce riche dialogue d'experts par dessus les océans met en exergue une spécificité du patrimoine agroalimentaire, qui est de relier les continents entre eux: la viande produite en Amérique latine est traitée dans les abattoirs parisiens, le sucre mexicain est employé pour confectionner les sucreries écossaises ... En cinq parties abondamment illustrées, des sites remarquables sont présentés et l'on découvre des savoir-faire: -produire le sel, le sucre, le café; -stocker, conserver pour transformer: le grain, le sucre; -boissons d'élite, boissons populaires: le champagne, la bière; -conditionner pour transporter la viande, le poisson; -vendre et consommer. Une réflexion est amorcée sur le sens de l'image de l'industrie, les évolutions des usages et du goût -en particulier au cours du XVIIIe siècle -, les innovations techniques et les transformations radicales du XIXe siècle.

ISBN: 978-2-86633-490-1 Référence: 51 000B60 Prix: 23€

SCEREN/CRDP de Champagne-Ardenne, 2011

Article de l'Union (8 mars 2011)

 

 

En octobre 2008 : Les arts du feu en Champagne -Ardenne et ailleurs

Ce nouvel opus des Cahiers de l’APIC rassemble les principales communications du colloque "Les arts du feu", qui s’est tenu à Reims en décembre 2004. Il fait suite aux cinq colloques précédents, qui avaient essentiellement pour objet l’agroalimentaire, l’énergie hydraulique, l’habitat. Ces trois thèmes étaient loin de couvrir les grandes dominantes du patrimoine industriel champardenais. Il nous manquait la métallurgie, les activités dérivées de l’extraction du sol, les verreries et la fonte d’art. Chemin faisant, nous avons également voulu jeter un regard ailleurs en France ou sur les différents continents, afin de saisir les problématiques qui ne pourraient surgir de la seule étude du patrimoine local. Cette fois, nous avons demandé au Burkina, au Chili et à la Russie ouralienne les indispensables mises en perspective. Outre une contribution sur la paléométallurgie du fer, l’ouvrage se divise en trois parties : - « construire aux siècles de l’industrie » souligne l’importance des industries qui se sont consacrées à la production de tuiles, de briques, de chaux, dont le monde industriel avait de plus en plus besoin ; - « verres et faïences pour tous les jours » porte l’attention sur la prolifération d’industries liées aux objets qui améliorent le quotidien : vaisselle, verres ; - « le mobilier urbain et les arts du feu » met l’accent sur les industries métallurgiques, en particulier la fonte d’art, dont les magnifiques réalisations ont été imitées dans le monde entier. En annexe, le lecteur trouvera des pistes d’exploitation pédagogique du thème des arts du feu en liaison avec les programmes, depuis l’école primaire jusqu’au lycée.

Réf. : 51000B55 - 23 € - 151 p.
SCEREN/CRDP de Champagne-Ardenne, 2008

Article de l'Union (15 décembre 2008)

 

En mai 2006 : Le patrimoine des caves et des celliers
Vins et alcools en Champagne-Ardenne et ailleurs
Les Cahiers de l'APIC n°5
Collection Patrimoine Ressources

Aux XIXe et XXe siècles, la production industrielle des boissons alcoolisées a donné lieu à un patrimoine très divers, aussi bien dans le processus de fabrication que dans le domaine du stockage et de la commercialisation. Pourtant, on tend actuellement à gommer tout cet aspect. On souligne davantage ce que ces boissons ont de "naturel", on valorise certaines structures spectaculaires comme les caves de champagne, ouvertes à la visite et vecteur de publicité.
Ce n'est que depuis peu que l'ensemble du patrimoine des caves et des celliers est pris en considération : les "maisons" elles-mêmes, mais aussi leurs archives, leur mémoire.

Le colloque international qui s'est tenu à Aÿ en 2002 va dans ce sens : il vise à donner toute sa place à un patrimoine qui jusqu'à une époque récente était largement sous-estimé.
C'est dans cette optique que le lecteur suivra la passionnante destinée de quatre maisons de champagne de la Marne et découvrira les industries liées à ce vin si particulier : bouchonniers, fabricants de bouteilles et publicité du champagne.

Cet ouvrage se veut également ouvert sur le monde. Il constitue une précieuse source d'informations, abondamment illustrée, sur les spectaculaires celliers catalans, les caves de vin de Porto, la patrimoine viticole niché dans la ville baroque d'Eger, en Hongrie, les distilleries écossaises de wisky, celles, mexicaines, de mezcal et sur l'histoire de la production de boissons alcoolisées en Russie.
Les différentes communications tendent toutes à montrer qu'aujourd'hui, le respect du patrimoine des caves et des celliers va de pair avec la recherche de qualité des produits : il en devient l'image de marque.

Réf. : 51000B49 - 23 € - 175 p.
SCEREN/CRDP de Champagne-Ardenne, 2006

 

En mai 2004 : Les Cahiers n°4 de l’APIC, Habiter l’industrie hier, aujourd'hui, demain

Les deux derniers siècles nous ont laissé un patrimoine bâti qui reste considérable malgré les destructions qui ont marqué les années 80 du XXème siècle. Aujourd'hui, l'attitude change : on admet que les constructions héritées des siècles de l'industrie sont de qualité, qu'elles contribuent à donner son caractère spécifique au paysage urbain ou rural dans lequel elles s'insèrent. Bref, désormais, on détruit moins, on aménage plus.
Le colloque qui s'est tenu en 2001 à Troyes illustre bien cette direction nouvelle. A côté d'études, certaines renouvelées, d'autres inédites, sur le patrimoine du logement ouvrier, des études de cas situées en France ou en Europe permettent de nuancer les situations et de capitaliser les expériences. Les deux tables rondes, animées par les meilleurs spécialistes, donnent des orientations concrètes fondées sur la recherche scientifique la plus poussée et l'expérience du terrain la plus diversifiée, tant au niveau des principes d'aménagement que des enseignements scolaires. Au total, une réflexion utile aux citoyens que nous sommes.

Habiter l'industrie hier, aujourd'hui, demain
Actes des IIèmes Rencontres Internationales du Patrimoine Industriel Troyen Colloque de l'APIC, Troyes, les 18, 19 et 20 mai 2001 Les Cahiers de l'APIC n°4
Réf : 510 00 B 33 - 175 p.
CRDP de Champagne-Ardenne, 2004

 

En avril 2003 : Les cahiers n°3 de l’APIC , La Cité-jardin, une histoire ancienne, une idée d'avenir

Au lendemain de la 1ère guerre mondiale, s'inscrit la construction des cités-jardins, en Europe et dans le monde, dans l'évolution de la société industrielle et dans les bouleversements idéologiques et politiques de la période : loger les humbles devient une urgence devant la tentation que représentait pour certaines catégories sociales l'adhésion au communisme. Pour d'autres pays, loin du conflit mondial, d'autres motivations ont probablement présidé à la construction de cités-jardins, mais les études manquent. Le champ de la recherche est donc largement ouvert.
Quelle actualité pour les cités-jardins aujourd'hui ? Sans doute s'agit-il en premier lieu de réfléchir à la pluralité des références, de les réintégrer dans la perspective du logement social et d'en tirer les leçons. Les sociétés ont changé, les demandes de logement ne sont plus les mêmes, et la réhabilitation du Chemin vert en est l'illustration éclairante. Tenter d'aller plus loin a été l'objet de ce colloque. C'est une contribution à une réflexion plus approfondie de l'histoire du logement qui est proposée ici, et qu'il faudra poursuivre.,

La cité-jardin : une histoire ancienne, une idée d'avenir Actes du colloque européen du Foyer Rémois, Reims les 21 et 22 septembre 2000
Les Cahiers de l'APIC n°3 Réf. 510 00B 17 - brochure, 156 p. + 1 cédérom.
CRDP de Champagne-Ardenne / Foyer rémois, 2003

 

En février 2002 : Les cahiers n°2 de l'APIC, Les actes du colloque de Sedan, L'eau industrielle, l'eau industrieuse

Les Ardennes ont une longue histoire industrielle marquée par trois grands domaines de production : la métallurgie dans les vallées de la Meuse et de la Semoy, le textile du Sedanais et les ardoisières de Rimogne et Fumay.
La région ne recelant pas de charbon, l'énergie longtemps privilégiée fut celle que les Ardennais connaissaient depuis toujours, l'eau. On ne l'a pas oublié, mais sûrement sous-estimé. A l'heure où les problèmes énergétiques gardent toute leur acuité, l'eau, énergie propre et gratuite, nous renvoie à des formes d'utilisation passées et présentes sur lesquelles il est bon de réfléchir.
L'industrialisation ne s'est faite que rarement, bien que de façon spectaculaire, sur le charbon. Pourtant, c'est bien cette image qui prédomine tant chez les enseignants qu'auprès du grand public. Cette rencontre veut souligner les expériences locales et les mettre en perspective avec d'autres, dans l'espace français, et plus largement européen.

L'eau industrielle, l'eau industrieuse Actes du Colloque de l'APIC et du CREPI Sedan les 19-20-21 mai 2000
Réf. 510 00 B11 - 172 p.
CRDP de Champagne-Ardenne/Terres ardennaises/Comité pour la Réhabilitation et l'Étude du Patrimoine Industriel, 2002

 

En février 2000 : les cahiers de l'APIC n°1, Le patrimoine industriel de l’agroalimentaire

Un colloque international a réuni au Centre des Congrès de la ville de Reims, les 7 et 8 novembre 1998, des spécialistes mondiaux du patrimoine industriel de l'agro-alimentaire.
Ces universitaires, chercheurs, architectes, industriels et acteurs de la vie économique de la Champagne-Ardenne ont débattu, deux jours durant sur ce thème original qui fait cependant partie de notre paysage quotidien.
Qui, en effet, ne perçoit pas comme proches ces silos, ces maisons de champagne, ces usines ou ces anciens docks qui parsèment notre région ?
Les participants à cet événement se sont interrogés sur le devenir de ces bâtiments familiers et des diverses activités qu'ils abritent. Ils ont répondu ainsi à toutes les questions qui se posent sur la diversité, la richesse et le futur de l'industrie agro-alimentaire en Champagne-Ardenne et ailleurs...

Le patrimoine industriel de l'agro-Alimentaire, Réf. 510 AB 322 - CRDP de Champagne-Ardenne, 2000.

 

Les études et les hors séries de l'APIC

En décembre 2007 : Cahier hors série de l'APIC - Jules ROZET, Maître de forges, Président de la Chambre de Commerce de Haute- Marne, (1880 – I871)

Maître de forges à St-Dizier, dans une grande région de métallurgie traditionnelle prise dans la "Révolution des forges", Jules Rozet fait le choix original de la valeur ajoutée en se lançant dans la fabrication du fil de fer (1825), gardant le charbon de bois pour produire et vendre des produits de qualité : fontes de moulage (1843) etaccessoires de voie ferrée (1846). Expérimentant les techniques d'économie d'énergie, restant dans le cadre d'une entreprise moyenne et dispersée, s'adaptant à l'environnement hydraulique et forestier, devenant négociant en bois, il parcourt une des voies françaises de la Révolution industrielle.

Conseiller municipal à St-Dizier, Conseiller Général, Président de la Chambre de Commerce (1848-1871), il se consacre à la défense de la métallurgie haut-marnaise, obtient des voies de communication modernes, dénonce les effets pervers du libre- échange et contribue, parmi d'autres maîtres de forges et négociants, à la survie de la Haute-Marne et de la Champagne métallurgique face à la concurrence des produits étrangers et à la montée en puissance des forges du Centre puis de la Lorraine.

Au travers de la vie d'un homme prennent corps les succès, les difficultés et les capacités de résistance d'une région confrontée à la Révolution industrielle et à l'ouverture des frontières.

(D'après la thèse de doctorat soutenue à Paris I Panthéon-Sorbonne en juin.2002)

Philippe DELORME, professeur agrégé, docteur en histoire, a exercé dans l'enseignement secondaire à Vitry-le-François et à Saint-Dizier. Sous la direction du Professeur Denis Woronoff; il a soutenu une thèse en Sorbonne sur Jules Rozet. II a écrit divers articles pour les Cahiers Haut-Marnais, et dans le cadre d'associations comme l'ASPM et l'APIC. Il a participé à la réalisation de plusieurs ouvrages sur l'histoire de la métallurgie et des forêts de la région.

En mai 2006 : Reims, un laboratoire pour l'habitat : des cités-jardins aux quartiers-jardins.    Collection Patrimoine Ressources

Depuis plus de quatre-vingts ans, l'habitat social rémois s'inscrit dans une tradition d'innovation qui retient l'intérêt des professionnels de l'architecture et de l'urbanisme.
Inspirées des modèles britanniques, les cités-jardins de l'entre-deux-guerres, et plus particulièrement la cité du Chemin vert, constituent encore des références de choix pour concevoir les logements d'aujourd'hui. Pourtant, sous l'influence du mouvement moderne, ce type d'habitat est abandonné après la Seconde Guerre mondiale, au profit des grands ensembles de logements collectifs, aujourd'hui en prise à de graves difficultés. Au milieu des années 1970, apparaissent dans l'agglomération rémoise, des modèles d'urbanisme plus conformes aux désirs des habitants. Sous l'incitation des pouvoirs publics, les architectes et les maîtres d'ouvrage y expérimentent de nouvelles formes d'habitat. Dès lors, les réalisations innovantes ne cessent de se multiplier. Ce qui fera souvent considérer cette ville comme un laboratoire d'expérimentation architecturale.
L'histoire des principaux quartiers d'habitat social rémois ainsi que les circonstances et les pratiques qui ont forgé un savoir-faire local dans le domaine du logement sont l'objet de cet ouvrage qui pourra en outre apporter aux Rémois des informations sur la manière dont s'est élaboré leur cadre de vie.

Réf. : 51000B44 - 20 € - 116 p.
CRDP de Champagne-Ardenne, 2006

 

En novembre 2005 : Atlas du patrimoine industriel de Champagne-Ardenne - Les racines de la modernité

Sommaire

Contributions

Préfaces

Introduction

Conclusion

L'"Atlas du patrimoine industriel de Champagne-Ardenne" permet au grand public et plus particulièrement aux enseignants, aux amateurs d'art, aux acteurs culturels et aux décideurs de la région d'identifier ce patrimoine et de découvrir sa richesse insoupçonnée.
Ce livre constitue un panorama des activités industrielles à travers différentes époques et micro-régions : les industries minière et métallurgique, textile, des arts du feu, agroalimentaire, aéronautique, la production d'énergies hydraulique, vapeur et nucléaire… Il offre un nouveau regard sur les lieux : fonderies, forges, haut-fourneaux, brasseries, caves, crayères, celliers, moulins, silos, parcs, châteaux, magasins, faïenceries, verreries, tuileries, briqueteries, ouvrages d'art, équipements ferroviaires, constructions fluviales, maisons et cités, cimetières, sucreries, bonneteries, ganteries, manufactures…
Mais l'étude du patrimoine industriel ne se réduit pas à une étude de gestes architecturaux, elle nous instruit des sites et des lieux mais aussi de la mémoire des savoirs et des savoir-faire, elle donne les clefs pour le rendre identifiable, proche et lisible par tous.
Cet ouvrage permet aussi de mieux comprendre l'environnement présent, et d'ouvrir des perspectives pour le futur. Que sauvegarder et réhabiliter ? Quelle nouvelle affectation donner aux sites pour les rendre utilisables et rentables ? Quel avenir pour le patrimoine industriel ? La Champagne-Ardenne nous offre un inventaire d'actions possibles.

Réf : 510 00B 43 - 40 € - 1 ouvrage, 188 p.
CRDP de Champagne-Ardenne, 2005

 

En mars 2002 : Le hors-série de l'APIC n°2, Chemin-Vert, une cité-jardin idéale

"Dès le début de 1921, alors que le déblaiement des ruines de la ville, entrepris par l'État, était loin d'être terminé, on vit se dresser au sud-est de Reims, en pleins champs, sur un terrain en pente douce, naguère encore sillonné par les tranchées, un foisonnement de maisonnettes aux vives couleurs". Maurice Hollande

En effet, le contraste devait être saisissant entre une ville rasée par les bombardements ennemis et la cité-jardin du Chemin Vert, toute neuve avec ses maisons pimpantes et ses jardins en fleurs qui avait surgi à la périphérie de Reims.
Pensé et voulu par Georges Charbonneaux, président de la société d'Habitations Bon Marché " Le Foyer Rémois ", puis réalisé par l'architecte Marcel Auburtin, le Chemin Vert accueillait les familles nombreuses ouvrières. Offrir à l'ouvrier les moyens de son épanouissement physique et moral, en lui attribuant un logement propre et confortable, pour le détourner du cabaret et de la propagande communiste, protéger la famille et l'enfance, telle était l'ambition affichée par le Foyer Rémois.
Celui-ci, omniprésent, exerçait " une douce rigueur " sur la population. M. Sauvegrain, le gardien, observait les allées et venues de chacun et grondait les enfants qui arrachaient les fleurs. L'Abbé Croutelle veillait sur la moralité de ses ouailles. M. Millet, le jardinier, incitait les pères de famille à cultiver leur potager. Mlle Grès régnait sur les travaux ménagers et enseignait la bonne tenue des logements tandis que le couple Chalté consignait avec minutie le moindre incident dans le livre de maison.
À partir de 1932, c'est grâce à l'engagement corps et âme d'Yvonne Voisin devenue "résidente sociale" que la cité-jardin connut une vie socio-culturelle intense. C'est grâce à ses archives personnelles, ouvertes pour la première fois, qu'on perçoit mieux l'état d'esprit et les motivations des principaux acteurs : Georges Charbonneaux, Paul et Yvonne Voisin, Philippe et Jeanne Chatelin.
À travers l'histoire singulière d'une cité-jardin, c'est aussi celle du service social de l'entre-deux guerres qui nous est racontée là, avant que l'État ne vienne se substituer à l'initiative privée charitable.

Chemin vert L'oeuvre d'éducation populaire dans une cité jardin emblématique Reims 1919-1939
Cahier hors série de l'APIC Réf. 510 00 B 14 - 187 p.
CRDP de Champagne-Ardenne, 2002

 

En avril 2001 : le hors-série de l'APIC n°1, Le charme et la source Chroniques villageoises d'André Guyot
Un village champenois à l'ère industrielle : Pont-la-Ville

André Guyot, cultivateur haut-marnais, né en 1912, est en mesure de remonter loin dans l'histoire de son village, Pont-la-Ville, situé à quelques kilomètres de Colombey-Les-Deux-Eglises, où on rapporte à la veillée des anecdotes sur tel ou tel aïeul, ou encore la disparition d'une diligence qui se perdit corps et biens par un matin de brume, dans un gouffre d'eau à la sortie du village...
Et lorsqu'il évoque pour nous sa mère travaillant au fournil, son père, bien éprouvé par la guerre de 14-18, mais gardant une joie de vivre indéfectible, la cérémonie du dônage qui préfigure le mariage entre conscrits et jeune filles du villages, il nous fait pénétrer l'intimité d'une communauté villageoise et nous fait savourer, à travers ses chroniques, un monde aujourd'hui révolu. Ressurgissent alors du passé le charbonnier installé au coeur de la forêt avec sa famille, ou encore les artisans indispensables aux travaux agricoles : le charron, le bourrelier, le maréchal-ferrant, le meunier...
Grâce à la magie de son verbe et à sa prodigieuse mémoire, André Guyot fait renaître, au gré des travaux et des saisons qu'il nous chante, des moments essentiels de la vie rurale, et donne un éclairage sensible et nuancé sur tout un pan de notre histoire, celle que nous apprenons désormais dans les livres.

Le charme et la source Chroniques villageoises d'André Guyot Un village champenois à l'ère industrielle Cahier hors série de l'APIC
Réf. 510 00 B05 - 146 p. - 33 photographies en noir et blanc, couverture en qudrichromie
CRDP de Champagne-Ardenne, 2001